« Irak: la guerre vue par Hollywood »

Irak: la guerre vue par Hollywood

Ceci est un article du journaliste français Gilles Summer sur les relations entre la guerre en Irak et le cinéma américain. Rappelant que les États-Unis sont en Irak depuis maintenant vingt ans, cet article retrace la récupération de ce sujet par Hollywood, de la même manière que cela avait été fait au moment de la guerre au Vietnam. Cet article est tiré du site http://www.lemagvod.fr, qui répertorie toute une série de critiques cinématographiques, culturelles, et dont les articles sont écrits par des commentateurs de radio, journalistes, écrivains, tous passionnés de cinéma.

One’s terrorist is another’s blockbuster: Political terrorism in American versus European films

« One’s Terrorist is another’s blockbuster: Political terrorism… »

Document PDF de Samuel Peleg, enseignant-chercheur Israélien de communication politique à l’université de Tel Aviv. Chercheur au centre Stanford pour la résolution et la négociation des conflits internationaux. Il écrit sur le rôle du terrorisme dans les films américain et européens. Il écrit sur la différence de perception des « méchants » des films américains et européens, notamment en ce qui concerne le thème du terrorisme.

« Through the Lenses of Hollywood: depictions of Terrorism in American Movies »

« Through the Lenses of Hollywood: depictions of Terrorism in American Movies »

Cinéma hollywoodien et ses rapports avec le terrorisme, article américain de Thomas Riegler, qui a étudié l’Histoire et les Sciences Politiques dans les universités de Vienne et d’Édimbourg. il est aujourd’hui journaliste et historien à Vienne, il a publié des ouvrages dans plusieurs domaines, tant le terrorisme, la cinématographie que l’histoire contemporaine. Son ouvrage le plus récent est Terrorism Actors, Structures, Trends, publié en Allemand en 2009 est analysé sur le http://www.terrorismanalysts.com, un journal internet passant en revue les recherches sur la question du terrorisme.

Hollywoodland 80’s

Le cinéma américain des 80’s

Site personnel dont l’auteur est inconnu. Il très complet sur les films des années 80 et le cinéma hollywoodien sous Reagan (notamment liste de tous les films sortis à cette époque), créé par « Un petit groupe de trentenaires passionnés de cinéma en général et de cinéma américain en particulier. »

Metro Goldwyn Mayer: Rocky

Metro Goldwyn Mayer: Rocky

Site de la Metro Goldwyn Mayer, société de production de la Saga Rocky, qui rassemble toute une série d’extraits, fiches techniques, récompenses gagnées, vidéos et photos.

Sylvester Stallone: critique d’une filmographie

Dossier cinéma: Sylvester Stallone

Dossier critique réalisé par des amateurs sur le site Krinein, magazine en ligne amateur ayant pour but de réfléchir sur des sujets culturels et notamment sur le cinéma. Cet article se propose de rappeler tous les films auquel participe l’acteur, en rappelant leur date de sortie, leur réalisateur et producteurs, leur fiche technique et le résumé du film, tout en rappelant les critiques faites à leur égard.

Le cinéma des années Reagan – Un modèle Hollywoodien?

Le cinéma des années Reagan – Un modèle Hollywoodien?

Emmanuelle Romeyer rédactrice sur le site critikat.net, site officiel de critique de films nous propose un article sur l’ouvrage de Frédéric Gimello-Mesplomb (Maître de Conférence à l’Institut Politique de Paris ainsi qu’à l’université de Metz, Directeur du Master Arts, Esthétique et Sociologie de la Culture, spécialité Expertise & Médiation Culturelle) sur le cinéma hollywoodien pendant la Guerre Froide, intitulé Le cinéma des années Reagan – Un modèle Hollywoodien?.

« Pour la première fois, une quinzaine de jeunes chercheurs francophones dirigés par Frédéric Gimello-Mesplomb se penchent sur le cinéma hollywoodien des années Reagan. Tout l’intérêt de cet ouvrage à plusieurs voix réside dans la volonté de proposer un large panorama qui ne néglige pas les conditions économiques de production des films ni leur réception par le public. Si d’aucuns pourront regretter le traitement expéditif réservé par exemple à la science-fiction, amateurs de cinéma et de culture américaine trouveront ici un appétissant hors-d’œuvre. »

Le rêve imposé ou la machine hollywoodienne au service de l’idéologie dominante

Le rêve imposé ou la machine hollywoodienne au service de l’idéologie dominante

Il s’agit là d’un rédigé par Morgane Jourdren, Docteur en Langues et Littératures Étrangères de l’École Supérieure d’Électronique de l’Ouest, auteur d’une thèse de doctorat intitulée Rêve Américain, Rêve d’Amérique à travers l’œuvre cinématographique de Charlie Chaplin. Il est tiré du site « la clé des langues », une base de textes et de sujets pour les professeurs de langue.

Cet article traite de la définition du rêve américain, à travers l’approche successive de la représentation du rêve américain (I), de la conquête Hollywood et de l’Amérique (II) et enfin de la fabrique du consensus à Hollywood.

L’auteur part de la notion de « fabrique du consensus » (in Manufacturing consent, New York, Pantheon books, 1988) de Chomsky, linguistique et philosophe américain du XXème siècle, afin de développer son raisonnement. Elle souligne que « l’adhésion au Rêve Américain, garant de la paix sociale, passe essentiellement par l’image qui doit concourir à la « fabrique du consensus » et instiller dans l’esprit des spectateurs les valeurs et les croyances essentielles sur lesquelles repose la cohésion de la nation. »

Ou encore: « dans une Amérique soucieuse d’affirmer sa grandeur, l’Usine à Rêves s’empare des rags to riches stories et du Happy  end pour affirmer haut et fort que le Rêve américain existe bel et bien et transporte le spectateur sur une terre de tous les possibles, où l’histoire et le quotidien de l’Amérique envahissent à l’écran. »

L’américanité de ce cinéma se reflète d’abord dans le choix de la thématique en lien avec l’histoire et la vie quotidienne de l’Amérique. L’idéologie expansionniste, le civisme, le courage, les valeurs qui sous-tendent le rêve, constituent la base des films tournés en Amérique, et jettent les fondements de la représentation du Rêve Américain à l’écran. Ce rêve américain est présent en filigrane, à la fois dans les esprits et dans les modes de représentation du monde, car le public américain se voit constamment confronté à la dialectique du rêve et de la réalité

En quoi les emprunts faits par Hollywood à ces formes américaines de divertissement populaire contribuent-ils indirectement à jeter les fondements de la représentation du Rêve Américain à l’écran ? Si le Rêve Américain n’apparaît que plus tard dans les salles de spectacles, il n’en est pas moins présent en filigrane, à la fois dans les esprits et dans les modes de représentation du monde, car le public américain se voit constamment confronté à la dialectique du rêve et de la réalité : il est un élément essentiel du Rêve Américain qui émerge avec force des divers genres théâtraux : l’individu. Qu’il s’agisse des héroïnes du mélodrame, des pionniers de la Frontière, des cow boys du western muet ou encore des protagonistes des tall tales, tous apparaissent débordant d’énergie, de courage et de volonté. Malgré des fortunes diverses, ils font preuve de ce que l’Amérique qualifie de pluck – le cran – et de fighting spirit. A travers tous les genres théâtraux et les romans à quatre sous naît l’Homo Americanus, un nouvel homme, façonné par son environnement et capable de faire face à toutes les situations et à tous les dangers qui se dressent devant lui.

Rocky et Rambo ou la figure du « héros » dans la propagande hollywoodienne

« Du héros au super héros, mutations cinématographiques »

« Le Héros cinématographique américain sauveur de l’humanité »

Rocky et Rambo sont deux personnages incarnés par Sylvester Stallone. Ils représentent la figure du « héros américain » type :  Rambo est le héros à la guerre, qui reste humain malgré sa force militaire et Rocky est le héros « au grand cœur », issu de l’immigration italienne et des classes populaires, qui part de rien pour arriver au sommet.
Le personnage principal des films hollywoodiens incarne le modèle américain dans toute sa splendeur.  Il est important d’étudier cette figure du héros : ses aspirations, ses idéaux, ses actions et ses émotions pour comprendre l’image que les États-Unis cherche à envoyer de sa population à travers les superproductions cinématographiques.
Le premier lien que nous vous proposons conduit, via googlebooks, à l’ouvrage Du héros au super héros, mutations cinématographiques, de Claude Forest, Maître de conférences HDR en économie du cinéma à Paris 3 Sorbonne Nouvelle, aux éditions Presses Sorbonne Nouvelle en 2009, entièrement consultable en ligne, « Cet ouvrage se veut une réflexion sur les notions de héros et super héros.

Il répond à cette problématique puisqu’après avoir d’abord convoqué différentes formes d’héroïsme cinématographique à travers le monde, il s’intéresse à sa forme dominante en occident, celle du héros d’action américain qui a connu de nombreuses transformations au fil des décennies. Enfin, il explore le champ naissant du film de super héros, qui marque la possible émergence d’un genre cinématographique à part entière.
Le deuxième lien conduit, à l’ouvrage Américains, héros de cinéma, de Jean Ungaro édité à Paris chez L’Harmattan en 2000. Entièrement consultable sur googlebooks, il offre un élément de réponse à cette question de la figure du héros dans les superproductions :  « Le cinéma américain détient la puissance nécessaire pour imposer au monde ses propres héros avec toutes les valeurs qui l’accompagnent. »

Jean Ungaro est spécialiste de l’analyse filmique, auteur de André Bazin : généalogies d’une théorie (L’Harmattan, 2000) et, avec Philippe Pujas, d’Une éducation artistique pour tous (Erès, 1999). Il est également membre du comité de rédaction de MédiaMorphoses (Institut National de l’Audiovisuel) et co-rédacteur en chef de Mscope-média de 1992 à 1995.

« The evolution of a dubious war hero »

The evolution of a dubious war hero

Revue de Geoff Pevere, journaliste dans la rubrique ‘Entertainment’ du journal internet « Thestar », à propos de l’évolution du héros soldat Américain John Rambo à travers les épisodes et en fonction du climat politique. Depuis la sortie du premier épisode First Blood, jusqu’au dernier film, cet article retrace les enjeux politiques du personnage de John Rambo parallèlement à la politique de Ronald Reagan, et ses évolutions.

Le journaliste souligne le caractère de « pop-cultural icon », « a pop culture sensation », « a political metaphor » du personnage de John Rambo. Par ailleurs, il met en évidence le fait que, lors de la sortie de Rambo IV en 1985, le film correspond à : « a desire to remake America into something everyone could feel good about again, even if it meant the imposition of a layer of Hollywood-thick fantasy over that smoking historical pit of reality. This was the wishful policy-making animating Reagan’s « new morning in America, » and Rambo became that new morning’s brightest wish-fulfilling star. »

Le propos de Geoff Pevere nourrit notre raisonnement, en montrant bien en quoi les blockbusters américains, ici Rambo, sont de véritables vecteurs d’idéologie, en quoi ils participent de la construction de l’identité américaine.